terça-feira, 1 de setembro de 2020

Ensina-me a mudar a lua

Ensina-me a transformar a lua,
A fazê-la mudar de substância!
Quando estavas em minha alma, residente
A lua tinha outros sentidos.
Ela era luz suave
A cor exata do silêncio
A profundidade da calma.
Sua luz no canto do quarto
Me transportava, imediatamente,
A ti, a nós.
E eu vivia o privilégio dos amantes...
Esses seres sabiamente loucos
Que se embelezam ao se olharem um ao outro.
E então,
Cruzando as distâncias oceânicas,
Te tocava
Te acariciava.
Acesa em doçura,
A noite se tornava um poema.
Palavras de um coração alegre,
Ornado de esperanças e desejos.
E de projetos! E promessas!
Antes da inocência ir-se embora.
Hoje, em solidão
Devolvo-a, agradecida
Ela, a suave lua
A sua condição astronômica
Satélite natural do planeta
Mestre de todas as marés.
E, igualmente,
Farol dos pescadores,
Companheira dos marujos,
Conselheira das embarcações.
Ensina-me, ex-querido,
Destino passado das mais belas viagens
Alvo da felicidade que eu guardava
Cada vez que preparava as malas.
Ensina-me, ex-querido,
Professor das noites estreladas,
A despir a lua
De sua magia de ontem.
Ensina-me, então, meu ex-amigo
A apagar aquilo que eu lia na lua...
Tudo que nela eu via,
Via através de ti!

Paysages du ciel

 Le ciel vu de ce balcon m’enchante

Au dessus d’un horizon fait de contrastes

Où ciel et terre semblent se contredire.

Des mille nuances aux crépuscules

Aux nuages de plomb avant les pluies

Encore lignes roses, violettes et bleues

Que je surprends lors des nuits blanches.

Comme des tableaux vivants

Dessinés quotidiennement

Et je me dis, est-ce que peut-être

On les râte un peu trop souvent?

On se fait tort de les laisser passer

Sans jouir leur sublimité

Comme des scéances d’après-midi manquées...

Les paysages du ciel auraient-elles le don

De nous parler de nous ici, en bas? 

De nous saisir des paroles lointaines

Porteurs de vieilles sagesses?

sexta-feira, 28 de agosto de 2020

Crepúsculo de anteontem

 

Um espetáculo acontecia no horizonte
Generoso e pleno no silêncio
Indiferente à nossa indiferença.
Perdemos nós se não o vemos
Porque nos impomos distintas prisões
Distintas faltas e muita escassez.
É preciso contar, é preciso cortar
É preciso adiar!
Ainda bem, pôr do sol!
O habitual da terra se desconstrói
Sabemos sonhar, sabemos criar
O que será o novo normal.
Menos pressa e mais céu?

Crépuscule d'avant-hier

Un spectacle se dessinait à l'horizon

Plénitude silencieuse

Indifférente à notre propre indifférence.
De ne pas le contempler, nous sommes perdants
Alors que nous nous imposons
D'innombrables prisons
Manques, insuffisances, pénuries...
Il faut compter, il faut couper
Il faut remettre à plus tard!
Grâce aux ciels, soleil couchant!
L'habituel sur terre se déconstruit
Nous savons rêver, multiplier, partager
Que sera-t-il du nouveau normal...
Moins d'urgences, davantage de ciel?

sexta-feira, 19 de junho de 2020

QUEM "QUER" TRABALHAR DURANTE PANDEMIA? NÃO SEJAMOS DESUMANOS! HÁ SOLUÇÕES DIGNAS!


Que a pandemia não nos torne insensíveis. O Brasil é um país dos mais desiguais do mundo. Deveríamos nos preocupar em que todos tenham acesso ao melhor meio disponível hoje de combater a expansão do vírus, que são as medidas de isolamento social. Auxiliar financeiramente os vulneráveis ajuda-os a se protegerem e, de quebra, move a economia. O dinheiro volta imediatamente aos mercados, farmácias etc. Todos os países democráticos definiram generosos auxílios aos pobres, desempregados, vulneráveis, para que todos possam participar dos esforços coletivos de enfrentamento da pandemia. Dizer que as pessoas pobres "querem" trabalhar pois precisam da renda, é desumano, insensível e hipócrita. O Brasil é país rico, paga juros milionários a uma dívida pública que não sabemos para que serve e nem quem ganha com ela. Ela come uma proporção enorme do orçamento público.
Por que não assumimos juntos o cuidado com os mais pobres, para que todos possam se proteger? E, também, proteger os que trabalham em serviços essenciais que, estes sim, não podem parar, em prol da coletividade.
Para quem não está nem aí com a sorte dos pobres, ao menos pense que pobres contaminados vão continuar transmitindo a doença. Então, se não sabemos ver nossa sociedade como uma unidade solidária, que não queremos fazer sacrifícios em prol dos mais frágeis, pensemos então que esse vírus se espalha tanto que mesmo os privilegiados estarão expostos, pois não há muros físicos entre as classes sociais.
Não caiamos nessa conversa de que muitos "querem" trabalhar. É uma visão desumana da sociedade, é não saber o que é pegar um ônibus cheio na pandemia, é não se importar com aqueles que não têm renda para poder se cuidar. O auxílio emergencial não é esmola, mas direito. E, também, créditos baratos a pequenas e médias empresas. Tudo isso gerido com espírito de cidadania, espírito público e solidariedade social.


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Lua de mel, lua de morango

Lua de mel, de morango
Primeira lua cheia de cada mês de junho
Iluminas generosa o céu da cidade
Tu, faceira dona de belezas do silêncio.
Quantos estão te olhando nesta noite?
Quantos convidaste à noite em claro?
Sinto tua luz como um bilhete de viagem...
Que leva ao cosmos, a abraços desejados
Ao lado mais doce das memórias
E a projetos que ainda vale acalentar!

Sur un livre et un anniversaire

Tu as déjà tourné la page de ton livre. Sans doute, aujourd'hui je suis laissée quelques pages derrières. Peut-être,je suis plutôt page arrachée du livre de tes amours. Mais, au moins, j'y ai été un jour, lorsque la vie nous a permis de se connaître et de partager des rencontres, des plaisirs, des joies, des rigolades, des repas ensemble, des câlins et de moments languissants... Quel cadeau la vie m'a donné! Participer au livre de tes amours! Participer d'un chapitre, même si trop bref. Je me suis enrichie...
 
Le temps est donc, relatif. Einstein l'avait bien prouvé avec les données de la science physique. Les gens, par contre, savent par expérience que le temps vécu est toujours relatif. Surtout, le temps de vivre et d'écrire les pages d'un amour. 

Je m'attarde liée à notre engagement - de nous deux. Notre engagement, pourtant, est absolument passé pour toi. Pour moi, il est vivant, amour pulsation... 

Biensur, plus le temps passe, plus je me rends compte de la finitude de l'amour. Et, donc, mon propre vécu de notre amour se dissipe, petit à petit.

Je compte les jours pour le 13 juillet 2020. Il va me transporter à un juillet ensoleillé, trois ans auparavant, quand j'ai lu un texte messenger qui me surprenait: "je t'attendais, lol". Et j'ai cherché au dictionnaire le sens du mot lol. C'est l'anniversaire d'une grande joie, la porte ouverte à un sentiment sublime qui allait se tisser.

Cependant, cet anniversaire n'aura de sens que pour moi. Car, malgré le temps passé, tu séjournes dans les espaces de ma demeure. Ta présence est pleine ici.

Temps et espace sont relatifs. Surtout, le temps de l'amour. Je n'ai pas encore quitté le bateau qui m'a amené vers toi. Je n'ai pas jeté l'ancre à son port d'attache définitif, où il va finir par couler, manque de soin.

Entretemps, je navigue les mers de tes souvenirs, les mers de nos conversations, les mers de nos rigolades, les mers de nos attentes en joie... Je survole les Pyrénées, je les vois en regardant vers l'ouest à partir de la plage de Saint-Pierre. Je marche vers Narbonne Plage, en décembre 2018, pour te rencontrer lorsque tu t'occupais d'un appart... Je te touche milliers de fois.

Temps et espace sont relatifs. C'est pourquoi tu es ici, ta mémoire est vivante, ta voix est claire, ton corps es chéri, ta peau est souple. 

Je te souhaite de belles pages d'amour de ton livre. Je te garderai toujours en moi, même lorsque ton souvenir ne sera plus qu'une petite fleur. Toujours belle pourtant, toujours délicate, toujours porteur de ma gratitude envers toi.

quinta-feira, 11 de junho de 2020

Attendant la rencontre future de coeurs

Deux mers et une chaîne de montagnes
M'empêchent toujours de te toucher.
Pourtant, que sont-elles, ces distances océaniques?
Je les auraient traversés encore mille fois!
Le coeur battant anticipant la joie connue,
Pour danser "La valse à mille temps" avec toi.

Que s'est-il passé?
Une distance vraiment infranchissable
S'est érigé entre nous deux
Les mers et les montagnes s'y sont effondrés...
Et moi avec!

L'étrangeté de ton regard à mon égard
Est distance qui se mesure en galaxies.

Sans moyens de traverser un tel espace
Mon espoir habite alors dans la durée
C'est donc au temps, maître de toutes les leçons
Que je confie l'espoir d'un jour te retrouver

Toi et moi
Une rencontre, non plus des corps... 
(Le temps charge son prix)
Plutôt une rencontre de notre compréhension!
Voir ton regard sensible au mien et à nos coeurs
Silence, reconnaissance, 
Sourire d'esprits! 

Mes plus beaux souvenirs de toi, mon être chéri
Trouveront enfin une paix tant desirée
Et puis la joie que j'associe à notre amour.

sexta-feira, 5 de junho de 2020

Aquarelle du crépuscule


Fin d'après-midi, une nuance de gris gagna le ciel
Des rayons dorés colorèrent le paysage
Deux ibis blancs s'envolèrent vers l'abri de nuit
Le soleil ponant les peintura en argent.
C'est le mardi d'une semaine confinée
La soirée fit du ciel une toile qui passe
Où je voulus voir des signes de mon aimé
Je rien vus, jusqu'à ce que la nuit recouvra l'aquarelle.
De son amour je garde des souvenirs sans portrait
Les paysages ne parlent plus de lui, comme avant
J'éprouve nostalgie, pourtant sans ton ni dessin
Il ne colora pas le coucher daujourd-hui.
Gris et doré, quelles notes apportez-vous à mon poème?
Je pense vous entendre: même l'être chéri distant
Puisque l'amour valut...
Un peu de lui sera là, à chaque soleil couchant.

Prenúncio de tempestade


Ofereço a vocês um prenúncio de tempestade.
Depois de cada tormenta, diz a velha lição,
Tem sempre uma bonança.
Vivemos tempos difíceis, tempestades
Importa não perder a humanidade
Não ser indiferente aos males do mundo
Nem ignorar nossas maldades.
O que nos faz povo e nação
Não é bandeira, hierarquia ou dores
É unidade nas diferenças,
Solidariedades inclusivas.
É cuidado com os frágeis
Do tecido social
É delicadeza dividida
E futuro generoso!
Somos povo e também povos!
E, entrementes, legitimamos
Supremacias, escalas, armas.
Desconhecer a história
Desvalorizar as gentes
Acalentar violências
Enfim, atiçar tormentas...
Ideais fascistas nos corroem!

Precisamos odiar o natural



Há poucos dias, o presidente disse que, apesar de lamentar as mortes pelo vírus, todos vão morrer de qualquer modo! A ex-secretária da cultura reclamou de se falar das mortes por tortura com uma visão semelhante, ou seja, não é tão grave assim, pois todos morrem. Uma economista da equipe de Guedes quase se alegrou com a ideia das muitas mortes de idosos de covid, pelo alívio nas contas da Previdência! A ideia de armar a população também parte da noção de que, no fundo, a morte é nosso destino comum. O mesmo vale para a justificativa de que a economia precisa funcionar, mesmo ao preço das mortes provocadas pela exposição à doença.
Uma economia não é fatalidade! Que economia é essa, em pleno século XXI, que se declara incapaz de submeter a atividade econômica ao objetivo maior de promover a vida da coletividade? Milênios de história e somos ainda como os homens das cavernas, que viviam ao sabor do acaso?? No nosso caso, vivemos ao sabor das "flutuações dos mercados"?
A timidez das reações de repulsa àquelas palavras sobre a morte é uma prova de que tal forma de pensar está no fundo de nossa organização social. Assim, pode-se entender porque não se coloca todo o esforço público possível para o enfrentamento comum da pandemia. O auxílio emergencial, por exemplo, além de pequeno (e o governo queria só R$200,00), colocou tantas pessoas em risco em filas e sujeitas a uma burocracia que se arrasta até hoje. Mas, já que esse pessoal está acostumado a sofrer e, no fundo, todos vamos morrer mesmo, não tem problema sofrerem mais um pouco. Aceitar que a educação superior é para os melhores e não justiça social - dito por um Ministro!! - faz parte do mesmo quadro de pensamento.
Essas coisas são ditas e feitas, porque evoluímos pouco como sociedade e como civilização.
Todos os esforços da ciência, da tecnologia e da moral coletiva são para que se diminuam mortes por causas evitáveis. Um país deveria, em tese, orgulhar-se de elevar a expectativa de vida, de reduzir a mortalidade infantil e materna. O IDH, por exemplo, foi elaborado para nortear países, governos e sociedades na fixação de metas de crescimento econômico sim, mas inseparáveis da vida com qualidade. Por isso associa indicadores econômicos com indicadores sociais.
Então por que nós, brasileiros, em 2020, engolimos visões toscas sobre saúde e economia?
Por que engolimos a ideia de que a morte é inevitável? E os saberes que desenvolvemos, inclusive como dom de Deus (para os que crêem), são para que? São para nos elevar, para incluir, para promover a vida coletiva, da qual todos dependemos.
Por que nós, brasileiros, aceitamos um governo que declaradamente abdica do dever de promoção da saúde? E o faz tendo a coragem de dizer que todos vão morrer mesmo. Então, velhos, pobres, doentes... esses apenas estão na frente do destino. E, assim, abdicamos de nosso dever - cuidar da saúde de todos, evitar as causas de morte que são evitáveis: mortes por doença, por acidentes de trânsito, por fome, subnutrição, falta de saneamento (pular no esgoto não é natural, como disse o líder!!).
No fundo, nos acostumamos demais com as desigualdades. E, portanto, com o fatalismo de que não podemos mudar essa situação. Mandamos os ideais de solidariedade às favas. Deixamos de perguntar porque em meio a uma pandemia, a preocupação dos governantes é em não gastar muito dinheiro!
Estamos tão acostumados que uma parte de nós brasileiros mora mal em favelas, baixadas, alagados... que acabamos por aceitar visões atrasadas sobre a morte como algo natural e fora de nosso alcance.
Precisamos odiar esse natural!

Nous devons détester le naturel



Il y a quelques jours, notre président a dit: malgré les regrets des décès dus au virus, tout le monde mourra de toute façon! L'ancien secrétaire à la Culture s'est plaint car on parle des décès par torture. Elle a montré une opinion similaire, disant que ce n'est pas si grave, car tout le monde meurt. Un membre de l'équipe du Ministre de l’Économie était presque ravie de l'idée des nombreux décès de personnes âgés, en raison de l'allègement des comptes de la Sécurité sociale! L'idée d'armer la population part également de l’argument que, au fond, la mort est notre destin commun. Il en va de même pour la justification selon laquelle l'économie doit fonctionner, même au prix des décès causés par l'exposition à la maladie.
Une économie n'est pas une fatalité! Quelle est cette économie, au XXIe siècle, qui se déclare incapable de soumettre l'activité économique au plus grand objectif de promotion de la vie de la communauté? Des millénaires d'histoire et nous sommes toujours comme des hommes des cavernes, qui ont vécu par hasard ?? Dans notre cas, vivons-nous avec des «fluctuations du marché»? Les marchés sont en charge ...
La timidité des réactions de dégoût à ces mots sur la mort est la preuve qu'une telle façon de penser est au fond de notre organisation sociale. Ainsi, il est possible de comprendre pourquoi tous les efforts publics possibles ne sont pas mis dans la confrontation commune de la pandémie. L'aide d'urgence, par exemple, en plus d'être petite (et le gouvernement ne voulait que R$200,00), mettait tant de personnes en danger dans des queues d'attente et soumises à une bureaucratie qui traîne jusqu'à aujourd'hui. Mais, comme ces gens sont habitués à la souffrance et, au fond, nous allons tous mourir, il est normal d'en souffrir davantage. Acceptez que l'enseignement supérieur soit pour les meilleurs et non moyen de justice sociale - a déclaré un ministre !! - fait partie du même cadre de pensée.
Ces choses sont dites et faites, parce que nous avons peu évolué en tant que société et en tant que civilisation. Tous les efforts de la science, de la technologie et de la morale collective visent à réduire les décès de causes évitables. Un pays devrait, d'après tout ce que nous apprenons sur le développement, être fier d'augmenter l'espérance de vie, de réduire la mortalité infantile et maternelle. L'IDH, par exemple, a été conçu pour guider les pays, les gouvernements et les sociétés dans la définition d'objectifs de croissance économique, certes, mais indissociables de la vie et de la qualité. C'est pourquoi il associe les indicateurs économiques aux sociaux.
Alors pour quoi les Brésiliens, en 2020, avalons-nous des vues grossières sur la santé et l'économie?
Pourquoi avale-t-on l'idée que la mort est inévitable? Et nos connaissances, y compris comme un don de Dieu (pour ceux qui croient), à quoi servent-ils? Ils doivent élever, inclure, promouvoir la vie collective, dont nous dépendons tous.
Pourquoi, Brésiliens, acceptons-nous un gouvernement qui aurait abdiqué son devoir de promouvoir la santé? Et il le fait en ayant le courage de dire que tout le monde va vraiment mourir. Alors, vieux, pauvres, malades ... ce sont juste devant le destin. Et donc, nous abdiquons notre devoir - prendre soin de la santé de chacun, éviter les causes de décès évitables: décès par maladie, accidents de la circulation, faim, malnutrition, manque d'assainissement (sauter dans l'égout n'est pas naturel, comme notre leader a dit !!).
Fondamentalement, nous nous habituons trop aux inégalités. Et donc, avec le fatalisme que nous ne pouvons pas changer cette situation. Nous envoyons les idéaux de solidarité aux fèves. On a cessé de se demander pourquoi au milieu d'une pandémie, le souci du gouvernement n'est pas de dépenser beaucoup d'argent pour sauver des vies!
Nous sommes tellement habitués à ce qu'une partie de nous, les Brésiliens, vivent mal dans les favelas, les terres inondées ... que nous finissons par accepter les vues différentes sur la mort comme quelque chose de naturel et hors de notre portée.
Nous devons détester ce naturel!

terça-feira, 2 de junho de 2020

Idéaux fascistes nous rongent

Je vous offre ici, le prélude d'une tempête.
Après chaque tempête, la vieille leçon dit:
Du calme revient.

Nous faisons une traversée dure, au milieu des tempêtes
Il faut ne pas se laisser perdre l'humain
Ne devenir pas indifférent aux maux du monde
N'ignorer pas nos propres méchancetés.

Ce qui fait de nous des peuples ou nations
Ce ne sont pas drapeaux, hiérarchies ou douleurs
C'est de l'unité dans les différences,
Des solidarités inclusives.

C'est l'attention aux fragiles
Du tissu social
La délicatesse partagée
Et un avenir généreux!

Nous sommes à la fois uniques et multiples!
Et, en même temps, nous légitimons
Suprémacies, rangs, armes...
Adulations de barbarie.

Ignorant l'histoire
Dévaluant les gens
Nourrissant la violence
Bref, attisant les tempêtes ...

Les idéaux fascistes nous rongent!

quarta-feira, 27 de maio de 2020

Souvenirs de ton amour

Les souvenirs de ton amour
Sont des êtres singuliers
Ils s’attachent à des objets:
Chansons, lunes, heures, repas...
Repères du voyage avec toi
Ils évoquent ta présence et compagnie
Évocations d’autant plus tenaces
Que le vécu fut pour moi grâce.
Ta mémoire est encore présente
Lors de gestes quotidiens
La préparation d'un gâteau,
un plat raffiné, tisane au balcon.
Ou alors je découvre au tiroir oublié
Des rappels des travaux inconclus
À vrai dire, des morceaux de moi
S’attardant un peu trop près de toi.
Tout ce langage des choses partira,
Elles garderont de signes de beautés
Sans plus rappeler des tristesses
Juste des traces lointains de toi.
Sans évoquer des souvenirs
Les objets s’appauvrissent
Car un symbole d’amour
Est tout de même richesse!
Sois donc heureux ex-chérie
Je prends soin de cet héritage
Souvenirs dans mon entourage
Que je traduis en poésie.

Lembranças do teu amor

As lembranças do teu amor
São seres singulares
Elas se ligam a coisas
Músicas, luas, ritmos diários
Sinais da viagem feita
Evocam a ti e ao meu desejo.
Também tem memória tua
Em gestos do dia a dia
Na preparação de um bolo
Prato caprichado, chá na varanda.
Ou, então, em objetos deixados
Numa gaveta esquecida
Trabalhos por concluir
Na verdade, partes de mim
Demorando a sair de ti.
Esse falar das coisas passará
Ficarão memórias distantes
Não mais saudades tristes
Mas, pedacinhos do que foi belo.
Sem evocar recordações
É certo que as coisas empobrecem
Porque lembranças de um amor
São sempre um tipo de riqueza.
Sê feliz, ex-parceiro!
Te lembro nas coisas ao meu redor
Uma herança passageira
Que ainda traduzo em poema.

Aquarela do poente

Fim da tarde, um tom de cinza ganhou o céu
Feixes dourados coloriram lá e cá a paisagem
Duas garças voaram rumo ao abrigo da noite
E o pôr do sol as tingiu de prateado.
É terça-feira de uma semana confinada
O entardecer fez do céu tela passageira
Onde eu quis ver sinais do bem-querer
E nada vi, até que a noite encobriu a aquarela.
Do bem-querer guardo memórias sem retrato
As paisagens não dizem dele como antes
Há saudade, porém sem tom e sem desenho
Não coloriu o quadro deste entardecer.
Cinza e dourado, que notas trazem vocês ao meu poema?
Pensei ouvi-las: mesmo estando o ser amado hoje ausente
Se o amor valeu... um pouco dele está em cada sol poente.

segunda-feira, 4 de maio de 2020

Quarto minguante


Quarto minguante de um abril confinado
Passageiro fortuito na madrugada esquecida
Fio de luz roçando a pele
Floriu em cheio minha solidão.

Fio de luz iluminou-me a alma
E retomei de pronto a rota imaginária
Busquei o antigo destino de amor
O quase futuro de plenitude e encanto.

Fio de luar, ativador do sonho
Fio de luar, viajante do céu
A te olhar desejei de novo
O bem-querer que já se foi.

Espero a próxima lua nova, crescente, minguante...
Pois, se tristeza ao desejo se mistura
Quero ouvi-la a me dizer de novo
De todo amor o que foi bom perdura!

quarta-feira, 25 de março de 2020

Quinta-feira

No calendário da Semana Santa, o que se celebra hoje, quinta-feira, é de um significado tão poderoso que sua realização plena transformaria nosso mundo, assim como a cada um de nós. É a instituição da eucaristia por Jesus, precedida pelo gesto de lavar os pés de seus amigos, quando disse o seguinte: Vocês entendem o que lhes tenho feito? Vocês me chamam 'o Mestre' e 'o Senhor'. E vocês têm razão, porque eu sou mesmo. Pois bem, se eu lavei os pés de vocês, eu que sou o Senhor e o Mestre, vocês também devem lavar os pés uns dos outros. (Jo, 13, 12-15)
Que concepção extraordinária de poder! Que projeto de sociedade! A pessoa mais importante, a que é Mestre e Senhor, é a que serve e ensina a servir. Poder, para nós, é tudo menos esse gesto!
Já se vão mais de dois milênios desde aquela Páscoa em torno de uma mesa farta, que comemorava a vitória da nossa vida sobre a morte e instituía a partilha e o serviço como nossas obrigações mais características.
O que significa para nós esta recomendação daquela Ceia: ...fazei isto em memória de mim!? Faze-lo, por certo nos tornaria beneficiários daquela felicidade permanente que tantos séculos vêm buscando alcançar! Uma vida plena para todos, a começar de hoje. Então, o que significa chama-lo Mestre, hoje? Essa lição, como ainda é difícil aprender!
Aos meus queridos amigos e amigas, com votos de Feliz Páscoa e um abraço fraterno! Que os significados tão ricos e plenos de vida de todos esses dias encham o coração e o lar de cada um. Que encham também meu coração, que tantas vezes duvido, me afasto dessa herança e dessa fonte renovada de alegria..

domingo, 22 de março de 2020

Enquanto as coisas falam


Coisas sempre significam mais do que parecem.
Entre os múltiplos significados,
Sua capacidade de falar de amor.
O que podem dizer de um ser amado?
Que memórias conseguem reviver?
Há primeiro, os grandes objetos,
Dos grandes olhares, as paisagens,
Horizonte, mar, lua, verdes, casas ao longe...
Os que evocam os momentos grandes,
E os grandes sonhos dos amantes.
Mas hoje, no retiro em minha casa,
Eu escuto outras palavras,
Das várias coisas ao meu redor.
E elas falam novamente dele
Companheiro que partiu alhures.
Eis que abro uma gaveta
E toda a cena reaparece:
Sua voz me chamando à mesa
O elogio à toalha florida.
Um abraço e o jantar dos dois,
De um dia qualquer... Rememorado.
E, de repente, outras coisas aqui de casa
Também vêm expressar
Cuidados, risos, conversas...
Gestos, carícias, olhos fechados... Música!
Transmitem falas, acendem saudades.
Até quando elas vão dizer assim,
As coisas da minha casa?
São vozes que passam, já sei bem.
Logo, logo elas se calam
É impossível refazer toda a cena
Seus sabores e prazeres.
Mas, enquanto elas ainda falam,
Quero ouvi-las!
E ver de novo aquela imagem
De um hábil amor passageiro
Que soube deixar mensagens
Nas coisas da minha casa.


Pendant que les choses parlent


Les objets sont toujours plus qu’eux mêmes
Car porteurs des significations humaines.
Parmi leurs multiples sens,
La capacité de parler d’amour.
Que disent-ils d’un bien-aimé?
Quels mémoirs révivent-ils?
Tout d’abord les paysages
Horizon, mer, lune, verts, remparts au loin...
Évoquent les grands moments,
Les grands rêves des amants.
Mais aujourd’hui, retirée chez moi,
Je saisis d’autres paroles
Des petites choses qui m’entourent
À me parler de lui
Compagnon parti ailleurs.
J’ouvre juste um tiroir commun
Et toute la scène réapparaît:
Sa voix m’appellant à table
Sa remarque sur la nappe fleurie.
Un jour quelconque soudain refait!
Um bras autour et un dinner.
Et tout d’un coup, d’autres objets
Eux aussi, à rappeller
Soins, rires, conversations...
Gestes, caresses, yeux fermées... Musique!
Foisons de voix, nostalgies de lui.
Jusqu’à quand parleront ainsi
Les choses de ma démeure?
Ces voix sont éphémères, je le sais!
Bientôt elles seront en silence.
Inhabiles de réfaire toute la scène
Les saveurs et les plaisirs.
Alors, tant qu’elles parlent, les choses!
Je veux leur entendre
Et revoir ainsi l’amour
D’un habile passager
Qui a su laisser des messages
Dans les choses de mon foyer.